Tourisme et Loisirs Lastours

Visiter, se distraire, découvrir l’exceptionnel patrimoine architectural et culturel du Sud Ouest

Bien qu’il ait été le dernier département français créé, le Tarn-et-Garonne existait déjà comme carrefour depuis des siècles. Carrefour d’un fleuve (la Garonne) et de ses deux principaux affluents (le Tarn, l’Aveyron) sur les rives desquels, au fil des temps, se sont installés des villages perchés, des bastides et des castelnaux.

Le Tarn-et-Garonne est au cœur du Sud-Ouest, carrefour de bâtisseurs et de guerriers avec ses châteaux médiévaux, carrefour de la foi vivante avec ses abbayes, carrefour de lumière et d’art.

Dépositaires de ce riche héritage, les Tarn-et-Garonnais d’aujourd’hui en ont tiré un art de vivre chaleureux et opulent qui ressemble aux repas occitans : si l’on veut goûter à tout, il faudra prendre son temps !

Comment, en effet, choisir entre les bastides et les castelnaux, entre les canaux, les gorges sauvages de l’Aveyron et les promenades sur le Canal de Garonne, entre les fêtes, les festivals et les activités sportives (canoë, randonnées…), les marchés typiques et les restaurants renommés ? Comment ne pas goûter aux fruits, aux légumes, à l’ail et aux truffes, aux vins, dans cet autre pays de Cocagne dont oies et canards sont les rois ?
Dans le Tarn-et-Garonne chaque pas vous rapproche d’une découverte, d’un paysage, d’un lieu magique et d’un plaisir partagé.

Bon séjour en notre belle région

  • Valence d’Age

La douceur de son climat, la découverte de la nature environnante, la richesse de son passé fascinent le visiteur, l’obligeant à prolonger son séjour pour goûter tous les attraits d’une détente champêtre. Outre l’intérêt que représente la présence du Canal des Deux Mers, Valence d’Agen offre la finesse d’une bastide anglaise créée en 1283 par Edouard Ier d’Angleterre. C’est une cité où il fait bon vivre et flâner auprès de ses trois anciens lavoirs, parmi les plus beaux de Midi-Pyrénées, de ses pigeonniers et de son marché hebdomadaire très réputé.

A voir absolument

«Noël en Cirque»: Une réunion fabuleuse d’artistes internationaux

  • Auvillar

L’un des plus beaux villages de France avec l’église Saint Pierre, la Tour de l’Horloge, la halle aux grains circulaire, haut lieu touristique et artistique de la région Midi-Pyrénées. C’est aussi une halte incontournable sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. De nombreuses animations viennent faire vivre ce sympathique village.

  • Saint Nicolas de la Grave

Situé au confluent du Tarn et de la Garonne, surplombé des collines verdoyantes de Boudou, la base de loisirs de Saint Nicolas de la Grave dispose d’un vaste complexe à vocation sportive, éducative et touristique qui s’étend sur une zone de 25 hectares.

Le plan d’eau, de 400 hectares, est également une réserve ornithologique , reconnue pour la diversité des espèces d’oiseaux qui la fréquentent.

L’ observatoire ornithologique, créé et animé par la société des Sciences Naturelles de Tarn-et-Garonne, est installé au bord de la Garonne et permet de suivre le parcours passionnant des oiseaux migrateurs et sédentaires.

  • Golf d’Espalais

Situé aux portes du château, sur la route de Saint Jean de Compostelle, au bord de la Garonne et au pieds des coteaux du village d’Auvillar, ce golf de 9 trous propose un parcours agrémenté d’obstacles d’eau conjuguant harmonieusement difficultés et initiation.

  • Moissac

Sur la voie des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, entre les coteaux couverts de vignes produisant le célèbre chasselas (seul fruit frais à être protégé par une “appellation d’origine contrôlée”) et, les rives du Tarn, Moissac s’est développé autour de son ancienne abbaye bénédictine. Haut lieu de l’art roman, l’abbaye fut construite entre 628 et 648. Elle connut sa véritable expansion après son affiliation à Cluny, au XI ème siècle. Depuis 1998, le cloître et le tympan sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • Abbaye Cistercienne de Belleperche

L’abbaye de Belleperche se situe sur la D114, au bord de la Garonne,

Dans son état actuel, après les démolitions qui ont fait disparaître les principaux édifices médiévaux, Belleperche se présente avec son visage du XVIII ème siècle. Mais les vestiges du XIII ème siècle sont nombreux et d’un grand intérêt architectural.

Citons avant tout les énormes et exceptionnels soubassements rythmés de contreforts qui supportent l’abbaye sur la berge de la Garonne. Sur quatre vingt dix mètres de long, ces murs forment pour les édifices un socle de 10 mètres de haut, fondé sur la roche. Du luxueux réfectoire construit vers 1280 demeurent la porte et un remarquable pan de mur en brique et pierre à faisceaux de colonnettes, dans l’esprit du gothique rayonnant de la région parisienne adapté aux traditions méridionales.

  • Abbaye de Beaulieu

Elle fut fondée dans la vallée de la Seyne en 1144 par Adhémar III, évêque de Rodez.
Détruite pendant la croisade des albigeois, elle fut reconstruite et connut une existence tranquille même si elle eut à subir les désagréments de la Guerre de Cent Ans et des guerres de religion.
L’austérité et le travail prônés par Saint Bernard donnèrent à l’abbaye une grande influence et une prospérité certaine. Mais, passée sous le régime de la Commende, l’abbaye fut agrandie, embellie… et la règle de vie, basée sur l’austérité et la pauvreté fut assouplie ! Ce relâchement de la discipline entraîna immanquablement son déclin.
A la Révolution, il ne reste que trois moines ! Vendue comme bien national, transformée en exploitation agricole, ce qui la sauve du démantèlement total, mais mal entretenue, elle sera classée Monument Historique en 1875, et restaurée à partir de 1959.
C’est aujourd’hui un centre d’art contemporain auquel la beauté des lieux convient tout à fait ! Longée par un cours d’eau bordé d’arbres, l’abbaye impose sa belle et élégante silhouette. Sobre, bâtie selon les plans des abbayes cisterciennes, elle dégage paix et quiétude en s’intégrant parfaitement à son environnement.
L’église du XIIIème sert de salle d’exposition, elle est haute, longue et claire. Des bâtiments conventuels, il ne reste pas grand chose, ils ont été remaniés, transformés… seule la structure reste !

  • Canal du Midi

Conçu et créé par Paul Riquet à partir de 1662 sous le règne de Louis XIV, il servira à relier les deux mers (océan atlantique et mer méditerranée) de Bordeaux à Sète. Les deux ponts canal qui lui permettent de passer le Tarn et la Garonne, ainsi que le pente d’eau de Montech en font une promenade incontournable.

  • Donzac

Charmant petit village du Tarn et Garonne son Conservatoire des Métiers d’Autrefois est bien plus qu’un musée. Sur 2000 m2 couverts, venez admirer plus de 20 000 objets qui sont exposés au travers de nombreuses collections qui ont pour objectif principal de mettre en valeur et conserver le patrimoine rural vous y découvrirez : son village d’artisans, son musée de la Vigne et du Vin, sa rue des commerces d’antan, son école des années 1920, son exposition de véhicules anciens, son machinisme agricole, sa collection de faïences régionales…

Un verger de 2,5 hectares se visite également : le conservatoire des espèces fruitières et viticoles anciennes. C’est avec une vive émotion que petits et grands se plongeront dans la vie quotidienne des anciens. Sans oublier l’église Saint Barthélémy et son clocher à tour carrée unique.

  • Caylus

Nichée dans un cirque au pied du Causse, Caylus était au Moyen Age une “châtellenie” du Quercy. Elle commandait une trentaine de villes et villages jusque sur les rives du Lot.
Les guerres de religion mirent la ville à feu et à sang. Ce passé médiéval est cependant toujours bien présent…
Au gré de votre promenade, vous découvrirez la vieille tour, dernier vestige du château royal du XIIIème siècle, la Place du marché avec ses couverts et sa grande halle, ou le Pavillon Gauléjac, logis du XVème. Vous ne pourrez manquer l’église Saint Jean Baptiste du XIVème siècle.
Pour le reste, flânez dans les rues et ruelles escarpées, baladez-vous le long de la rivière, c’est de cette manière que vous pourrez apprécier au mieux le charme de ce village.

  • Montauban

De son riche et tumultueux passé, cette ville a hérité d’un remarquable patrimoine architectural. La plus “rose des villes roses “, érigée en 1144 en ville nouvelle par Alphonse Jourdain, Montauban, un siècle avant l’âge d’or des bastides, fut édifiée en damier autour musée Ingres qui est installé dans l’ancien palais épiscopal et, où sont exposées les œuvres du grand peintre, la cathédrale Notre Dame, le parc Chambord planté de la plus grande roseraie de France: la roseraie François Mitterrand (100 000 fleurs, 900 variétés).

  • Saint Antonin Noble Val

Située à la limite du Rouergue, du Quercy et de l’Albigeois, la cité fût créée dès l’Antiquité par les romains qui baptisèrent le site “Nobilis Vallis”. Sa position stratégique lui valût d’être fort convoitée et de changer plusieurs fois de mains. Elle fût tantôt cathare, protestante ou française.
Malgré cette histoire mouvementée, Saint Antonin Noble Val prospéra au fil du temps, sa position géographique en faisant un centre de commerce important.

Au début du XXème siècle, elle devint une station thermale.
Elle est de nos jours un site touristique visité et apprécié, ayant conservé tout son cachet de cité médiévale. Naturellement, il faut visiter la vieille ville dont les rues et venelles ont plus de huit siècles. Elles abritent de nombreuses demeures médiévales à ogives, à colombages ainsi que des passages couverts. A vous de flâner dans la rue des Carmes, celles des remparts ou de Bombecul.
Il ne faut pas manquer de découvrir le plus vieil hôtel de ville de France. C’est une maison romane du XIIème siècle. Il accueille le Musée du vieux Saint Antonin, consacré à l’Histoire et aux traditions locales.
La campagne environnante est accessible par plus de 200 kilomètres de sentiers pédestres. Ils longent la rivière où pénètrent dans les Causses environnants. Vous pourrez ainsi visiter la grotte du Bosc, une véritable œuvre d’art souterraine façonnée par la nature. Les amateurs de pêche doivent savoir que l’Aveyron est une rivière très poissonneuse. Alors…

  • Agen

Patrie de Bernard Palissy et de Francis Cabrel, cette ville fleurie vous séduira par ses vieilles ruelles bordées de cornières.

  • Toulouse

Ses premières traces de civilisation remontent au III ème siècle avant JC. Au fil des ans elle s’est constitué un patrimoine architectural et culturel étonnants.

Capitale de la plus grande région française, un vivier étudiant en fait une ville dynamique et radieuse.

Il est bien agréable de découvrir le charme d’une place ou la fraîcheur d’une fontaine, de se promener autour du kiosque à musique du « grand rond », de traverser le jardin royal ou le jardin des plantes par les passerelles fleuries qui relient ces jardins entre eux.

Sans oublier la sérénité des quais de la Garonne et des berges du canal du Midi, (classé Patrimoine mondial de l’Humanité). A pied, à vélo ou en bateau, vous serez charmés par des reflets mêlés bleus et roses que ciel et murs de briques peignent au fil de l’eau…

  • Cité de l’espace

Venu de Chine, il faudra attendre le XIII ème siècle pour voir arriver le premier pruneau dans la région. Grâce à son port sur la Garonne, Agen devint la capitale de ce fruit délicieux.

Ouverte depuis 1997, la cité de l’espace a été créée pour répondre aux questions que nous nous posons sur ce monde mystérieux.

De nombreuses animations sur 4000 m², dont un cinéma avec un écran de 350 m² et un planétarium, vous feront vivre intensément l’espace.

Les châteaux du Tarn et Garonne

  • Château de Bioule

Le plus fort témoignage de l’histoire de Bioule est dans son château, autrefois remarquable par sa force et sa grandeur, avec un rempart flanqué de trois grosses tours carrées. A l’intérieur, un donjon de cinq étages permettait de couvrir tout l’horizon et une fosse remplie d’eau courante tirée de l’Aveyron en défendait les approches. Le château fut incendié, en partie démoli, reconstruit en briques rouges et subit quelques modifications au cours des XIV ème et XVI ème siècles.
Parmi les visiteurs célèbres qui ont foulé le sol bioulais, citons Henri IV qui aurait fait escale avec son cortège dans une auberge non loin d’ici et dégusté, dit-on, une fameuse poule au pot.
Au XIX ème siècle, Bioule comptait plus de 1300 habitants qui vivaient de culture, d’artisanat et de commerce Sur la place du château s’installait régulièrement un marché aux oiseaux  renommé à plusieurs  lieux à la ronde. La rivière était très poissonneuse et permettait l’existence de pêcheurs professionnels.
Aujourd’hui propriété de la commune, le château abrite l’école publique, où plus de 90 enfants vivent une scolarité peu ordinaire dans un cadre plaisant.

  • Château de Brassac

Bâti sur la limite de l’Agenais et du Quercy, le château de Brassac appartint aux Planels, vassaux du duc d’Aquitaine mais établis sur les terres du comte de Toulouse. Peu avant 1190, il fut vendu à ce dernier qui chargea un capitaine de le renforcer et de le doter d’un puits. Livré aux Anglais par le troubadour Bernat de Durfort, qui trahit ainsi son ami le comte, le château reçut des améliorations puis revint aux Planels qui le revendirent au comte de Toulouse vers 1200. Il repassa ensuite sous domination anglaise.
Brassac était à l’origine une simple maison forte entourée de fossés et d’une modeste enceinte où se réfugiaient les habitants des alentours. Il prit son aspect actuel de forteresse au long des XIII ème et XIV ème siècles, mêlant les conceptions militaires anglaises et françaises.

La garnison se composait à l’ordinaire d’une trentaine d’hommes. Cet ouvrage conçu pour la défense passive a malheureusement perdu ses parties hautes, à l’exception du logis seigneurial, rebâti aux XV ème et XVI ème siècle.

Petite Anecdote : Hector de Galard de Brassac, chambellan du roi Louis XI, fut choisi pour personnifier le valet de carreau du jeu de cartes.

  • Châteaux de Bruniquel

La légende attribue la fondation du château de Bruniquel à la reine Mérovingienne BRUNEHAUT au 6ème siècle. Propriété des comtes de Toulouse au XII ème siècle, le château sera partagé deux siècles plus tard entre deux branches de la Maison de Comminges, ce qui explique la division en “château vieux” et “château jeune”.

Les cours intérieures sont entourées de bâtiments d’époques très différentes, chaque siècle ayant laissé son empreinte.

Le château vieux a conservé son donjon du XII ème siècle, appelé aussi “tour de la Reine Brunehaut” et son corps de logis ( XIII ème siècle siècle). La partie Nord a été profondément remaniée aux XVIII ème siècle et XIX ème siècle siècles, une galerie ornée de style Renaissance surplombant la vallée de l’Aveyron.

Le château jeune construit entre 1485 et 1510 a subi quelques remaniements à la fin du XVII ème siècle siècle comme le montre la porte d’entrée intérieure au décor baroque ainsi que la cheminée en bois sculpté située dans la salle d’apparat.

Les châteaux sont classés monuments historiques depuis 1840. Ils ont servi, en partie, de cadre au tournage du film de Robert Enrico “le Vieux Fusil”, avec Romy Schneider et Philippe Noiret. Acquis par la commune en 1987, les châteaux font l’objet d’un programme de restauration, dont la présentation d’objets préhistoriques dans la cave voûtée constitue la première étape.

  • Château de Cas

Château situé dans la région du Rouergue, du Quercy et de l’Albigeois, Cas est une bâtisse aux portes de Caylus et de Saint-Antonin-Noble-Val. Bourgade médiévale édifiée au bord de l’Aveyron. Cas domine de sa haute stature, la vallée de la Bonnette et s’inscrit dans l’histoire de la région.

Place forte défensive, le château a été fondé au IX ème siècle sur un site occupé par les Gallo-Romains puis a traversé les siècles. Siège d’une commanderie de Templiers au XIII ème, remanié au XIV ème puis au XVII ème siècle, il subit de sévères dommages durant la Révolution française.

Restauré au niveau de la toiture à la fin du XIX ème siècle, il a été de nouveau mis à sac lors de la seconde guerre mondiale puis abandonné jusqu’aux années 80. Il doit sa renaissance à ses actuels propriétaires, descendants de Claude-Marie de Lastic Saint-Jal qui en prit possession au XVIII ème siècle. Ceux-ci ont décidé, il y a maintenant trente ans, de le relever de ses ruines et de l’ouvrir au public.

La bâtisse a fait l’objet au cours des siècles de remaniements architecturaux dont ses pierres conservent encore le trace. Quant à son aménagement intérieur, il a été conçu dans le but de présenter l’évolution des styles depuis l’époque Louis XIII. Cette évocation, enrichie par de nombreux souvenirs de famille, permet d’imaginer la vie à Cas au cours des siècles.

  •  Château de Labro

Visite extérieure gratuites
Maison natale de Jean de la Valette, maître de l’ordre de Malte

  •  Château de Goudourville

Goudourville tire son nom de ” Gothorum villa ” en latin, car les Goths, peuple germanique originaire de Scandinavie, s’installèrent au Vème siècle entre le bas Quercy et Toulouse. Le nom deviendra Gotorvilla, puis Gothorville et enfin Goudourville

Le château est construit en 1081 par Hugues de Gasques sur les ruines de l’abbaye de Bonneval, détruite par les Normands. Cette forteresse doit sa notoriété à sa situation, les confins du Quercy devenant les marches du Royaume de France. Les plus grandes familles du Royaume vont intriguer, s’alliant pour posséder ce fief. Poste d’honneur, d’avant-garde, il concédait de droit, à son possesseur le titre de Marquis, c’est-à-dire de défenseur des marches. C’est un château en « V » avec deux tours d’angles permettant les tirs croisés.

Les Gasques règnent trois siècles, défendant les marches du royaume.

A la Renaissance, les Lustrac rendent le château plus agréable, grâce à de nombreux aménagements : grand escalier à vis, fenêtres.

Sous Henri II, le château connaît une ère de faste.

Mais, en 1652, avec la Fronde, une période sombre débute pour le Château: c’est le drame de la prise de la forteresse par les troupes royales qui poursuivent le Prince de Condé. L’occupation est désastreuse et les défenses du Château sont défaites sous ordre de Mazarin. ( douves, oubliettes, souterrains comblés et remparts arasés).

En 1740, Louis de Berdolle, capitoul de Toulouse, restaure le château : fenêtres à la française, grande terrasse…

A partir de 1957, les Tocqueville contribuent grandement à la restauration du château.

  • Château abbatial de Larrazet

Cet édifice est l’oeuvre de Jean de Carvaillac en 1500. Il a été édifié en lieu et place d’une construction antérieure datée du XIIème siècle.
Larrazet est avant tout une bastide, l’une des neuf créées par l’abbaye de Belleperche. En 1130, l’abbaye de Belleperchette est installée sur le site avant d’être rattachée à Clairvaux. Le site devient alors une importante seigneurie, gérée par les moines, appelé “Arras” qui deviendra Larrazet.
Le château sera modifié en 1500, pillé à la Révolution, vendu comme bien national, il est cependant rapidement racheté par Groc qui le préservera. Une belle façade gothique flamboyant annonce d’emblée la couleur : raffinement, élégance et décorations.
Le plus bel élément est sans conteste son escalier :  c’est le premier exemple d’escalier à courte rampe droite dans le Sud-Ouest de la France.
Il tourne autour d’un noyau central à 90° qui renferme une pièce à chaque niveau. Les cheminées impressionnantes et les décorations intérieures ne peuvent laisser indifférent.
En sortant ne manquez pas de retrouver cette ambiance particulière en parcourant les rues de la cité.

  • Château de Gramont

Le château de Gramont est une imposante demeure du XIV ème, typique du style Renaissance en Lomagne. Il domine depuis son éperon rocheux la rivière de l’Arratz.
La haute structure du châtelet dont le porche est surmonté de fort jolies sculptures, est en pur style gothique. Une fois passé le porche, on accède à l’aile Renaissance, avec ses larges fenêtres à meneaux et ses fines décorations sculptées sur la façade.
En 1215, le château devient la propriété de Simon de Montfort, au XIV ème, celle d’Odon de Montaut avant de devenir et rester propriété de la famille de Voisins jusqu’au XVIII ème, c’est elle qui fait construire l’aile Renaissance et notamment le superbe escalier en pierre sans noyau central et couvert de voûtes d’ogives.

Restauré et remeublé, le château a retrouvé toute sa splendeur. décorations des plafonds, des murs, les dallages et les cheminées restituent l’ambiance et le cadre d’une demeure originellement défensive, devenue résidence d’agrément. Le mobilier choisi avec soin en fonction des pièces apporte cachet et témoigne de la vie au château. Vous ne pourrez manquez de visiter le musée du miel Emile Moles, qui retrace l’histoire, la vie, l’organisation des abeilles, la fabrication du miel et des autres produits ainsi qu’une belle exposition des ruches du monde entier !

  • Château de Piquecos

Le château de Piquecos fut la résidence de la puissante famille des Près, seigneurs de Montpezat; Il a hébergé des hôtes prestigieux tels que Louis XI en 1463, François Ier y séjourna en 1542 . Au temps des guerres de religion, en 1621, Louis XIII y installa son quartier général, lors des batailles qu’il mena contre la ville protestante de Montauban.

Le château du XIII ème siècle se compose de tours rondes, de courtines, de salles décorées de peintures XVII ème et, d’une , salle voûtée d’ogives avec restes de peintures murales aux armes des Montpezat

Le château est actuellement en travaux, cependant il est possible de le visiter sur rendez-vous

  • Château de Saint Projet

Le château de Saint-Projet à été construit sur un tumulus gallo-romain à la fin du

XlII ème siècle. (c’est Philippe le Bel qui donna cette seigneurie à Jean de Jean qui fut le premier seigneur de Saint-Projet et cette famille va posséder le château jusqu’à la Révolution.
Aujourd’hui le château à été racheté par ses ancêtres.

Pendant la guerre de cent ans :

Le château a été assiégé plusieurs fois par les Anglais mais jamais pris. Mais suite à notre défaite de Crécy, Le Roi de France donna certains territoires aux Anglais prix de notre défaite, il donna notamment la seigneurie de Saint-Projet qui advint au fils du Roi d’Angleterre le fameux Prince Noir.
II faudra attendre la fin de la guerre de Cent Ans pour que la seigneurie de Saint-Projet soit libérée.

Pendant les guerres de religions :

La fameuse Reine Margot se réfugia au château les 26 et 27 septembre 1585. Le seigneur des lieux vassal de la Reine l’hébergea. La chambre de la reine qui fut murée après son départ resta cachée durant quatre siècles. C’est au cours des restaurations en 1990 qu’elle fut par hasard découverte avec tout son mobilier.

Après la mort de Henri IV :

LOUIS XIII ne tarda pas à venir dans la région du Quercy la place forte de Montauban et de Saint Antonin-Noble-Val, Avant de livrer bataille en juin 1622, il fit étape au château de Saint-Projet. Le seigneur de Saint-Projet étant à l’époque vassal du Roi.

Durant le XVIII ème siècle :

Les seigneurs de Saint-Projet en ont profité pour modifier ce château pour le rendre beaucoup plus vivable qu’il ne l’ était, car à la base ce château était fortifié avec des douves et deux enceintes ainsi que des souterrains encore praticables. Cette modification architecturale s’est faite au niveau des ouvertures et des différentes terrasses qui ont été rajoutées.

A la révolution :

Le château est vendu bien national et, est divisé entre différents propriétaires. Un des propriétaires, ami d’un célèbre graveur ( Rodolphe Bresdin ) l’introduit au château. C’est dans ces lieux, que Bresdin grava ses plus belles gravures. Il est qualifié par les critiques d’art comme le Van Gogh de la gravure.

Aujourd’hui, ouvert au public, le château retrace cette fresque historique dans des pièces décorées d’un mobilier du XVI ème et du XVII ème siècle, où l’on peut suivre pas à pas la Reine Margot dans sa retraite et, son aventure romanesque……,

  • Le château de Montricoux

Demeure historique privée Situé sur la rive droite, à l’entrée des gorges de l’Aveyron, le château de Montricoux est un monument multiséculaire du 12ème et 18èmesiècles.

Cette ancienne propriété du duc de Sully abrite le Musée Marcel-Lenoir ainsi que les fresques du 12èmesiècle dans le donjon de la Commanderie des Templiers.

Situé au coeur du village, le château communique avec le donjon du XIIème siècle.

Le donjon comporte au rez de chaussée la salle des gardes, une salle voûtée à berceau brisé, une cheminée monumentale, des fresques templières d’inspiration mauresque, ainsi que deux étages supérieurs reliés par un escalier à vis.

Le 14 Mai 1181: les moines de Saint Antonin donne la Commanderie de Montricoux aux Chevaliers du Temple.

1187: la construction du donjon est achevé et formant une forteresse médiévale.

La tour était couronnée de quatre tourelles en encorbellement, détruites a la révolution. Elle est carrée, en pierres taillées dans un calcaire dur. Les murailles sont hautes d’une 20aine de mètres, avec quatre contre-forts extérieurs.

Le rez-de-chaussée est occupé par la salle des gardes; magnifique salle voûtée dont le berceau brisé s’épanouit a plus de 7 mètres du sol, et décoré de fresques aux motifs géométriques, d’inspiration moresque. Ce décor est simple avec des teintes d’ocre, de blanc et, de bruns qu’affectionnaient les templiers.

2 étages supérieurs sont reliés par un petit escalier a vis

Un petit passage de guetteur surplombe la salle des gardes.

1312: Philippe le Bel transmet la Commanderie aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

1332: La seigneurie devient propriété de la famille de Caraman pendant 3 siècles.

1568: pendant les guerres de religions les Calvinistes Montalbanais prennent d’assaut le château, le pillent et l’incendient.

1616: vente de la terre et de la seigneurie à Maximilien de Béthune: le duc de Sully l’érige en comté.

1653: les Demoiselles Marie et Anne de Maurez achètent le château.

1689: le comté de Montricoux passe dans la famille de Malartic.

1724: Monsieur Pierre Hippolyte de Malartic hérite du château donné par Mademoiselle Angélique de Malartic qui en cnserve la jouisance.

1730: le Comte de Malartic habite le château, fait reconstruire la nouvelle partie 18° en y intégrant le vieux donjon

Grande demeure d’inspiration toscane, sa rotonde d’entrée ovale, aux quatre statues monumentales réalisées par Jean-Marie Joseph Ingres, distribue sur de grandes pièces en enfilade le long de la façade avec des boiseries XVIIIème, et un escalier en pierre équipé d’une très belle rambarde dans l’esprit « retour d’Égypte »

Claude Namy, Président Fondateur du musée Marcel-Lenoir, collectionneur, acheta son premier lavis en 1968, après lequel suivirent de nombreuses œuvres.

Sur les traces de Marcel-Lenoir,Claude Namy réalisa que Marcel-Lenoir n’a pas existé dans les ouvrages de l’histoire de l’art moderne.

Il décide de racheter cette demeure de Montricoux , afin de créer son Musée, réhabilitant et rendant hommage à cet artiste de Midi-Pyrénées, injustement oublié.

130 dessins, pastels, aquarelles, huiles et fresques permettent de découvrir ce grand maître du XXème siècle dont l’influence fut considérable sur ses contemporains.

Il était une fois : le Tarn et Garonne

Lorsque, en 1808, Napoléon Ier traversa le midi de la France, il passa à Montauban. Touché des plaintes des habitants, qui gémissaient de voir leur glorieuse ville si industrieuse et si peuplée réduite à l’humble rang de chef-lieu d’arrondissement, il traça sur-le-champ, aux dépens des cinq départements du Lot, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, de Lot-et-Garonne et du Gers, la circonscription d’un département nouveau dont Montauban fut le chef-lieu.

Un sénatus-consulte du 2 novembre 1808 consacra la volonté impériale. Si la nouvelle division rendait à Montauban un rang digne d’elle, celle que l’assemblée constituante avait précédemment établie était cependant préférable au point de vue historique, puisqu’elle concordait jusqu’à un certain point avec l’ancienne division provinciale.

Le département de Tarn-et-Garonne, au contraire, fut formé sur un point limitrophe de cinq provinces anciennes dont chacune lui donna un lambeau ; il se compose, en effet, du bas Quercy et d’une partie du haut Languedoc, de l’Agénois, de la Lomagne et de la basse Marche du Rouergue.

Le Quercy était occupé, à l’époque de l’invasion romaine, par les Cadurci. II fut compris, après la conquête, dans l’Aquitaine, plus tard dans l’Aquitaine première. Les Wisigoths l’occupèrent au Vème siècle et en furent dépossédés au VIème par les Francs. Les rois francs successeurs de Clovis se partagèrent l’Aquitaine et, le Quercy échut a ceux d’Austrasie. Au commencement du VIIIème siècle, Eudes, duc d’Aquitaine, s’en rendit maître et sa famille continua d’y régner jusqu’à la conquête qu’en fit Pépin le Bref (768). Il resta soumis a l’autorité plus ou moins effective des Carolingiens jusqu’à la naissance du régime féodal. Les comtes de Toulouse le possédèrent alors aussi longtemps que dura leur puissance, anéantie en 1229 par le traité de Meaux. Réuni ensuite à la couronne de France, il fut abandonné aux Anglais par le traité de Brétigny (1360), mais Charles V le leur enleva, et depuis lors il n’a plus été détaché de la monarchie. Montauban était la capitale du bas Quercy, tandis que le haut Quercy avait pour capitale Cahors.

Le Rouergue était occupé par les Rutheni. Son histoire est à peu près la même que celle du Quercy. Il fut aussi compris dans l’Aquitaine Ire, conquis successivement par les Wisigoths, les Francs, Eudes d’Aquitaine et Pépin le Bref : Il eut, à l’époque féodale, des comtes particuliers ; passa à la maison d’Armagnac, qui le transmit elle-même a celle de Navarre, et fut enfin réuni par Henri IV, à la couronne de France. Le Rouergue, dont la capitale était Rodez, se divisait en haute et basse Marche.

La partie orientale du département de Tarn-et-Garonne (Caylus, Saint-Antonin) appartenait à la basse Marche de Rouergue.

Le Quercy et le Rouergue formaient, avant la Révolution, une généralité dont Montauban était la capitale, c’est ce que l’on appelait la haute Guyenne, avec une assemblée provinciale particulière. L’Agénois, ancien pays des Nitiobriges, offre à peu près les mêmes vicissitudes dans son histoire que les provinces dont nous venons de parler et suivit le sort de la Guyenne ; il a fourni la partie occidentale de notre département (Moissac).

A la vicomté de Lomagne le département de Tarn-et-Garonne doit la partie sud-ouest de son territoire, sur la rive gauche de la Garonne (Beaumont-de-Lomagne, etc.). Cette vicomté, située jadis dans le bas Armagnac, suivit le sort de la province dont elle dépendait et appartient aujourd’hui presque entièrement au département du Gers.

Enfin le haut Languedoc formait le long de la Garonne, entre les diverses provinces dont nous venons de parler, une pointe où se trouvaient situés Castelsarrasin, Montech, etc. C’est cette pointe qui a été incorporée, assez naturellement du reste, au département de Tarn-et-Garonne.

Le département de Tarn-et-Garonne a eu sa part a peu près de tous les événements considérables du midi de la France. Guerre dés Francs et des Aquitains, guerre des Albigeois, guerre des Anglais, guerres de religions.

Quoique le département de Tarn-et-Garonne ne soit pas des plus remarquables en fait d’antiquités, nous n’omettrons point de dire cependant qu’il possède plusieurs dolmens druidiques à Sept-fonds, Bruniquel, Saint-Antonin, Loze, Saint-Projet, etc. Des tumulus, dont le plus remarquable est celui du Bretou, des buttes, des camps retranchés, des .restes de camps romains À Gandalon, à Asques et, à Bouloc ainsi que quantité de ruines.